Droit des accidents

Jean Pol Nijs

 

Dix bonnes raisons de consulter un avocat

« L'avocat est un professionnel
de la justice »

1. La complexité de la matière

Le droit est une matière complexe et en constante évolution.


Chaque année paraissent des dizaines de milliers de pages de nouveaux textes légaux, de décisions judiciaires et articles juridiques qu’il faut pouvoir maîtriser et appliquer de manière adéquate.


En outre, les pièges  sont nombreux. Non seulement, il y des choses à faire ou à ne pas faire mais il y a aussi des délais : prescription, révision  recours.


La durée des délais et leur date de prise de cours varient d’une matière à l’autre, ce qui augmente encore la difficulté.


Si vous avez laissé passer un délai, c’est trop tard, c’est perdu, tant pis pour vous. L'avocat connait les délais et peut vous aider.

2. Les conseils

Dès le début d’un litige, il est important de savoir quels sont vos droits et comment les défendre.


Y-a-t-il ou des chances d’obtenir satisfaction en justice ? Cela vaut-il la peine d’intenter une procédure ?


Comment essayer de résoudre le litige à l’amiable ?


Seul un avocat peut vous donner une telle information et cela peut vous éviter beaucoup d’ennuis.

3. La gratuité de certaines prestations

En mon cabinet, la première consultation est gratuite, peu importe qu’il s’agisse d’une consultation isolée ou d’une consultation à l’issue de laquelle vous me confierez le dossier.


Par ailleurs, si une assurance protection juridique intervient pour les frais et les honoraires d’avocat, l’intervention d’un avocat ne vous coûtera rien.

4. La conciliation

Le premier devoir  d’un avocat est d’essayer de concilier les parties.


Souvent, c’est une tâche méconnue car  l’avocat est associé à la défense devant un tribunal.


Or, en consultant un avocat rapidement, il est parfois possible d’éviter les frais, longueurs et ennuis d’une procédure, tout en obtenant une solution amiable qui satisfera toutes les parties.

Il existe plusieurs modes alternatifs de résolution des litiges à savoir la médiation, la conciliation et le droit collaboratif (loi du 18 juin 2018). Ces solutions sont, en général, plus rapides et moins coûteuses qu’une procédure judiciaire.

5. La préparation d’un dossier « en béton »

Il existe des trucs et astuces pour se défendre efficacement.


Il y a des choses à ne pas dire (ou ne pas dire tout de suite), des choses à faire (ou ne pas faire), des preuves à récolter et à classer  pour les produire au bon moment.


Tout cela l’avocat est habitué à le faire au quotidien et vous fera profiter de son expérience.

6. Une compétence garantie par la loi et reconnue par la société

La profession d’avocat est réglementée par la loi et soumise à une déontologie stricte.


Pour être avocat, il faut avoir fait des études universitaires (5 ans) et il faut ensuite faire un stage de 3 ans au Barreau.


En ce qui me concerne, j’ai plus de 30 ans d’expérience au Barreau.


Les avocats doivent respecter une déontologie qui prévoit notamment une obligation de formation permanente(participation à des recyclages, conférences et journées d’étude).


Notre société reconnaît la valeur du service qu’apportent les avocats: on n’imagine pas un grand procès criminel ou de  grandes affaires  fiscales ou commerciales sans la présence d’avocats.


Ce qui est vrai pour de grandes affaires médiatiques l’est aussi  pour les litiges qui concernent « Monsieur tout le monde ».


Nous avons tous le droit d’être défendus dans les meilleures conditions. C’est une exigence essentielle dans une démocratie.

7. Les résultats obtenus

Avec un avocat, les résultats obtenus seront, le plus souvent, meilleurs car il évitera les pièges et saura tirer profit de manière optimale des législations et jurisprudences existantes.


En effet, outre les connaissances théoriques indispensables, un avocat possède l’expérience de la gestion des litiges et de la défense des justiciables devant les tribunaux.


8. Les soucis évités

Si vous vous défendez-vous-même, vous devrez trouver toutes les informations légales vous permettant de gérer le litige et ensuite faire le travail que fait pour vous un avocat, à savoir :

  • Examiner les dossiers et pièces,
  • Gérer le litige,
  • Trouver les arguments fondés sur un raisonnement juridique,
  • Rédiger des lettres,
  • Aller au tribunal et plaider vous-même, ce qui n’est possible que devant certains tribunaux,
  • Avoir les contacts avec l’adversaire,
  • Faire des recherches dans la documentation juridique (Codes, livres, articles, recueils de jurisprudence),
  • Rédiger des conclusions (argumentation écrite),
  • Gérer tous les aspects d’une procédure, notamment les délais,
  • S’occuper de l’exécution des jugements,
  • Intenter un éventuel recours.

En consultant un avocat, vous évitez tout ce travail, tous ces soucis et des pertes de temps.


L’avocat est soumis au secret professionnel, ce qui vous assure une totale discrétion.

9. Approche personnalisée

Chaque dossier est un cas particulier et chaque client est différent.


Une approche personnalisée est d’autant plus nécessaire qu’il est important qu’une relation de confiance se noue entre l‘avocat et son client.


Il faut aussi que le client se sente à l’aise avec son avocat, qu’il n’ait pas peur de lui téléphoner.


Je dis toujours à mes clients de ne pas hésiter à me téléphoner s’ils souhaitent poser des questions.


J’attache une grande importance à l’information du client et à la relation de confiance avec lui.

10. L’aide juridique offerte aux plus démunis

Le barreau gère le bureau d’assistance juridique qui permet aux plus démunis de bénéficier de l’assistance d’un avocat. En fonction des conditions légales et des revenus des personnes, ce service en totalement ou partiellement gratuit.


Vu la crise du coronavirus, les conditions d’accès à cette aide ont été élargies par la loi du 1er septembre 2020


A ma connaissance, le barreau est l’une des seules, voire la seule profession qui offre ce genre de services.


Les avocats qui participent aux activités du bureau d’assistance juridique (BAJ) sont des volontaires, généralement de jeunes avocats.


En ce qui me concerne, j’y ai participé de 1987 à 1991 et je n’y participe plus actuellement.


En pratique, si vous me consultez et que je me rends compte que vous êtes dans les conditions pour bénéficier de l’aide juridique, je vous oriente vers ce service en vous donnant tous les renseignements utiles.




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