Des blessés ?

Il peut cependant arriver qu’une personne accidentée estime « qu’elle n’a rien »  et qu’il est dès lors inutile de faire appel au 100.

Peut-être a-t-elle raison mais il est aussi possible qu’elle souffre de lésions internes qui ne se révèleront que plus tard avec des conséquences potentiellement  graves.

En cas de doute, il vaut donc mieux, surtout si le choc a été violent et/ou si la personne présente des signes inquiétants, faire appel aux services de secours.

Si des douleurs ne se manifestent que le lendemain ou quelques jours après l’accident, n’hésitez jamais à vous faire examiner par un médecin.

Rendez vous aux urgences ou allez consulter votre médecin traitant  le plus rapidement possible. C’est très important. Non seulement d’un point de vue médical mais aussi d’un point de vue juridique car cela vous permettra d’avoir une preuve… à condition de ne pas oublier de demander au médecin de faire un certificat où il décrira de manière précise vos plaintes et ses constats.

Si, plus tard, des douleurs persistent, vous pourrez alors faire valoir qu’elles sont dues à l’accident, et vous faire indemniser pour le préjudice que vous subissez.

 

En rédigeant  le constat, vous remarquez avoir mal au petit doigt  car ce doigt a cogné violement le volant au moment du choc. Certes, il ne s’agit que d’un «petit bobo» et il ne faut appeler une ambulance pour cela. Néanmoins ce «petit bobo» peut constituer un préjudice indemnisable car vous pourriez garder des douleurs à ce petit doigt tout au long de votre vie. Pour préserver vos droits, n’oubliez pas de cocher «oui» en rubrique 3  (blessés (même légers)  du constat, d’aller voir un médecin et de joindre un certificat médical à l’exemplaire du constat que vous renverrez à votre courtier ou votre assureur. Et ce, même pour des blessures ou douleurs qui vous semblent à première vue minimes ou insignifiantes.

Préjudice corporel

Quelques chiffres