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La toute première chose à faire est de se calmer et tenter de reprendre ses esprits. Même pour des tôles froissées, le bruit, le choc… et une grosse montée d’adrénaline. Mais garder son sang froid est important. Dans la plupart des cas, inutile d’appeler la police. Pour vous souvenir avec précision des lieux, il peut être utile de faire une photo des véhicules et de l’endroit AVANT de déplacer les véhicules. Il faut ensuite remplir un constat amiable. Le signer. Et en donner un exemplaire à la partie adverse. Chacun renverra son document à son assureur ou à son courtier. Un expert sera mandaté. En pratique, vous aurez rendez-vous dans un garage (le plus souvent un garage agréé, qui n’est pas forcément votre garage habituel), et l’expert constatera et évaluera les dégâts. Prenons l’exemple d’un montant de réparation de 2.500,00EUR Si vous êtes en droit, votre assureur vous indemnisera. Il peut paraître étonnant que ce soit votre assureur (et non l’assureur adverse) qui vous indemnise mais cela ressort d’un accord entre assureurs, appelé convention « règlement direct ». S’il n’y a pas de contestations, vous serez indemnisé rapidement. L’indemnisation portera évidemment sur les dégâts au véhicule mais aussi sur d’autres dommages notamment sur les frais de dépannage et gardiennage, ainsi que l’indisponibilité du véhicule pendant un certain temps (en général, les tribunaux admettent 23,00 € / jour de chômage d’une voiture normale). En cas de sinistre total et de remplacement du véhicule, la taxe d’immatriculation et la taxe de mise en circulation doivent également être remboursées. Si vous êtes en tort, vous ne serez pas indemnisé sauf si vous avez contracté une assurance omnium. Dans ce cas, il y aura peut-être une franchise (cela dépend des contrats).
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